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Douleur au sein

La douleur au sein est une préoccupation qui amène beaucoup d’inquiétudes chez les femmes. Cancer ou non, prothèse mammaire ou non, la douleur est présente chez la majorité des femmes à un moment ou à un autre de la vie. Cependant, l’inquiétude est souvent plus grande quand on a déjà reçu un diagnostic de cancer parce qu’on ne veut pas revivre à nouveau cette expérience-là. En fait, la douleur ou l’inconfort au sein peut avoir plusieurs causes. La douleur au sein ou à la paroi thoracique est très fréquente suite au traitement pour un cancer du sein résultant de la chirurgie mais aussi de la radiothérapie. Cette douleur peut être d’intensité variable et être présente à long terme.

Les informations suivantes identifient les causes les plus fréquentes et donnent quelques conseils pour soulager plusieurs douleurs.

Causes fréquentes de douleur au sein :

Ces petits muscles situés entre les côtes de la cage thoracique sont généralement peu sollicités. Par contre, ils peuvent devenir sensibles lors d’une toux sévère, d’un nouveau mouvement (lors d’une séance de yoga, en changeant les draps du lit, suite à un programme d’entraînement, etc.). Même sans traitement pour un cancer du sein, les femmes peuvent ressentir ces douleurs. Les femmes qualifient souvent cette douleur comme étant profonde dans le sein. La douleur est généralement localisée entre deux côtes, augmentée au toucher ou par le mouvement qui a déclenché cette douleur. Cette douleur disparaît généralement après 7-10 jours avec les stratégies ci-bas.

Les douleurs intercostales peuvent être accentuées par les traitements de radiothérapie. Même si les traitements visent le sein, il est inévitable que la paroi, sur laquelle repose le sein, reçoive une dose de radiothérapie. Ceci peut contribuer à une douleur thoracique.

Stratégies aidantes :

  • Prendre régulièrement (3-4 fois par jour) de l’acétaminophène ou un anti-inflammatoire non stéroïdien (si non contre-indiqué) pendant 7 à 10 jours soulage généralement ce type de douleur.
  • Suspendre l’élément déclencheur pendant un certain temps favorise également la guérison.

Le sein peut être sensible après une chirurgie. La douleur après l’opératoire peut durer quelques jours à quelques semaines. Elle s’améliore avec le temps. Elle peut être soulagée avec de l’analgésie prescrite (antidouleur) mais souvent l’usage d’acétaminophène (Tylenol), d’anti-inflammatoire ou d’Ibuprofen peut suffire. Il peut arriver que la douleur ou l’inconfort persiste. Certains facteurs peuvent en être la cause comme l’endroit de la cicatrice, les chirurgies plus extensives ou les chirurgies de reconstruction par exemple. Il peut y avoir une fibrose (tissu cicatriciel) qui se forme au pourtour ou plaie. Cette fibrose peut être accentuée par la radiothérapie, également.

Stratégies aidantes :

  • Lorsque la guérison est certaine, le fait de masser la cicatrice et la région qui l’entoure, aide à diminuer la douleur. Une cicatrice souple est souvent peu visible, « tiraille » peu et suit les mouvements du corps. Consulter le guide Massage de la cicatrice pour savoir quand débuter le massage et comment l’effectuer.

L’hypersensibilité des seins peut faire partie d’un ensemble de symptômes (par exemple : une humeur changeante, des ballonnements…). Ils apparaissent quelques jours avant le début des menstruations. Cette douleur n’a aucun lien avec le cancer du sein et ses traitements.

Stratégies aidantes :

  • Porter un soutien-gorge (par exemple un soutien-gorge de sport) qui offre un soutien suffisant et dont les bonnets recouvrent bien les seins sans marquer la peau.
  • Augmenter votre consommation d’aliments riches en fibres (fruits, légumes, légumineuses, les grains entiers).
  • Réduire la consommation de gras.
  • Limiter la consommation d’huiles hydrogénées. On retrouve celles-ci dans la margarine, les pâtisseries, les collations du commerce.
  • Réduire les aliments qui contiennent du méthylxanthine (café, cola, thé, vin, bière, banane, chocolat, fromage, beurre d’arachide, champignon, marinades). Beaucoup de femmes notent un soulagement lorsqu’elles diminuent, voire éliminent, la consommation des aliments qui en contiennent en grande quantité.
  • Réduire la consommation de sodium (sel). Ce minéral favorise la rétention de liquide et, par conséquent l’enflure.
  • La prise d’un anti-inflammatoire et de l’Ibuprofen peut également être tenté pour réduire ce type de douleur.

Stratégies aidantes :

  • Porter un soutien-gorge (par exemple un soutien-gorge de sport) qui offre un soutien suffisant et dont les bonnets recouvrent bien les seins sans marquer la peau.
  • Augmenter votre consommation d’aliments riches en fibres (fruits, légumes, légumineuses, les grains entiers).
  • Réduire la consommation de gras.
  • Limiter la consommation d’huiles hydrogénées. On retrouve celles-ci dans la margarine, les pâtisseries, les collations du commerce.
  • Réduire les aliments qui contiennent du méthylxanthine (café, cola, thé, vin, bière, banane, chocolat, fromage, beurre d’arachide, champignon, marinades). Beaucoup de femmes notent un soulagement lorsqu’elles diminuent, voire éliminent, la consommation des aliments qui en contiennent en grande quantité.
  • Réduire la consommation de sodium (sel). Ce minéral favorise la rétention de liquide et, par conséquent l’enflure.
  • La prise d’un anti-inflammatoire et de l’Ibuprofen peut également être tenté pour réduire ce type de douleur.

Le tissu graisseux qui se développe autour de la glande mammaire peut amener une douleur temporaire chez certaines personnes. La chirurgie et la radiothérapie ont peu d’impacts dans ce contexte.

Stratégies aidantes :

  • Appliquer des compresses humides sur le(s) sein(s). Tenter l’application d’une serviette humide tiède-légèrement chaude d’une heure, trois fois par jour, pour deux ou trois jours consécutifs. Les serviettes humides sont plus efficaces que la chaleur sèche et les sacs de grains biologiques.
  • Se soulager avec de l’acétaminophène ou AINS si les antécédents médicaux le permettent.
  • Maintenir un poids stable.

Plusieurs problèmes sont directement associés au soutien-gorge. Par exemple, une armature cassée, une mauvaise taille, un tissu qui a perdu de sa qualité, des bretelles mal ajustées…

Stratégies aidantes :

  • Vérifier régulièrement la qualité de chaque soutien-gorge pour les renouveler au besoin.
  • Demander des conseils à une spécialiste lors de l’achat. Les seins ne devraient pas bouger malgré les mouvements que l’on fait. Les bonnets et les bretelles ne devraient pas glisser. Le tissu doit être souple, résistant et confortable. Les coutures ne doivent pas irriter la peau.
  • Choisir des modèles différents afin que les seins reposent différemment mais confortablement dans les bonnets.
  • Changer de modèles de soutien-gorge quotidiennement.

Il est fréquent de constater l’apparition d’élancements quelques jours ou quelques semaines suivant une biopsie au sein ou une chirurgie mammaire. Les élancements durent quelques secondes puis disparaissent. Cette situation, bien que normale, peut durer 4 à 6 mois voire même plus longtemps. Les élancements diminueront en nombre et en intensité au fil du temps. Comme mentionner précédemment les douleurs au sein après chirurgie et radiothérapie peuvent être d’intensité variable et demeurer de façon assez chronique.

Stratégies aidantes :

  • Porter un soutien-gorge qui supporte bien le sein. Il peut être porté 24 heures/24 au début. Les élancements sont souvent moins présents quand le sein est immobilisé et confortable dans un bonnet.
  • Rester confiant. Il s’agit d’une situation normale.
  • Si les élancements sont vraiment fréquents et dérangeants, se soulager avec de l’acétaminophène ou AINS si les antécédents médicaux le permettent.