À propos

F.A.Q. et réponses à vos questions

Nous avons regroupé pour vous les questions posées le plus fréquemment.
 
Si vous ne trouvez pas la réponse à votre question, n’hésitez pas à faire une recherche de mots dans le menu principal. L’équipe du Centre des maladies du sein est également disponible pour vous répondre.

Le Centre des maladies du sein (CMS) se réfère aux directives de la Direction de la santé publique en matière de vaccination.
 
La vaccination est le meilleur moyen de se protéger contre l’Influenza (grippe saisonnière), la COVID-19 et leurs conséquences et ce, chez les clientèles généralement ciblées pour ces vaccins et chez les personnes immunodépressives (personnes recevant de la chimiothérapie, Ibrance/Palbociclib, Kisqalimd/Ribociclib, Verrzeni/Abénaciclib).
 
Ces vaccins peuvent être reçus à tout moment dans le cycle de votre traitement immunodépressif. Si c’est possible, choisissez une date près du premier jour du cycle de votre traitement. Prévoyez votre rendez-vous sur Clic Santé ou dans un autre site de vaccination reconnu.
 

  • Notez qu’une hormonothérapie seule n’affecte pas le système immunitaire. La personne n’est donc pas considérée comme étant immunodéprimée.
  • Notez que, généralement, un mois après le dernier traitement de chimiothérapie contre le cancer du sein, nous estimons que votre système immunitaire est revenu à la normale.
  • Depuis quelques années, la salle de traitement du CMS offre à sa clientèle de chimiothérapie le vaccin contre l’Influenza (grippe saisonnière) si le personnel est suffisant lors de la journée du traitement.

Suite à une oncoplastie ou une reconstruction mammaire, référez-vous aux informations reçues après votre chirurgie.

Pour une mastectomie partielle, une mastectomie totale, ou une recherche du ganglion sentinelle, vous pouvez enlever le pansement (stéri-strips ou pansement hypo-allergène) qui adhère à votre peau 10 jours après votre chirurgie.

La majorité des points de fermeture seront résorbables (ou fondants) et sont non visibles, vous n’avez pas à vous en préoccuper. Pour les autres points et le pansement du drain, référez-vous au guide d’enseignement selon les types de chirurgie ou à la prescription qui vous a été remise à votre départ de l’hôpital.

L’annonce d’un diagnostic de cancer et les traitements associés peuvent avoir des répercussions sur l’intimité, la sexualité et la santé sexuelle. La vie sexuelle peut se vivre de différentes façons. La poursuite des relations sexuelles est toujours possible. La communication, le respect des limites et le consentement des partenaires sont essentiels au bien-être global. Si vous avez de la chimiothérapie, des recommandations sont données dans le document La chimiothérapie : ce que je dois savoir et la vidéo Mon premier traitement de chimiothérapie. Voir aussi la section Sexualité.

Chaque personne qui participe à un projet de recherche le fait librement, et a reçu toutes les informations disponibles jusqu’à présent sur les options de traitement offertes. Chaque personne qui choisit de participer à un projet de recherche le fait pour des raisons qui lui sont propres.

Si un projet de recherche vous est proposé, c’est parce que votre médecin croit que vous pourriez possiblement retirer un bénéfice personnel de votre participation. On espère, par exemple, que le traitement évalué pourrait s’avérer plus efficace que le traitement usuel ou tout aussi efficace mais entraîner moins d’effets secondaires. Toutefois, nous ne pouvons pas vous garantir que ce médicament sera plus efficace, ni que celui-ci n’entrainera pas d’effets secondaires.

La conduite d’un projet de recherche nécessite un suivi médical plus englobant, souvent plus fréquent et par différents professionnels de la santé. Pour plusieurs personnes, ceci peut être rassurant et combler un besoin. Par ailleurs, les résultats obtenus contribueront toujours à l’avancement des connaissances scientifiques dans ce domaine. Votre participation pourrait aider d’autres personnes à l’avenir en améliorant les connaissances, autant sur les maladies que sur les soins médicaux correspondants. Votre participation vous donne accès à de nouvelles molécules en évolution et à de nouvelles approches thérapeutiques. Ceci vous permet de profiter de la fine pointe des traitements.

Voir aussi Équipe de recherche

La RAMQ rembourse les prothèses mammaires externes permanentes selon le Programme des prothèses mammaires externes de la RAMQ (lien à faire) en remplissant la Demande de remboursement – Programme des prothèses mammaires externes de la RAMQ. Les prothèses utilisées pour les reconstructions mammaires sont aussi couvertes par la RAMQ et vous n’avez pas à faire de demande particulière.

Voir aussi la section prothèse mammaire pour les fournisseurs de prothèses mammaires externes temporaires gratuites et fournisseurs de prothèses externes permanentes. 

Selon votre besoin, référez-vous aux fournisseurs de prothèses mammaires externes temporaires gratuites  et aux fournisseurs de prothèses externes permanentes.

Voir aussi Prothèse mammaire pour des informations supplémentaires, Programme des prothèses mammaires externes de la RAMQ

Le Centre des maladies du sein vous réfère aux informations sur les prothèses capillaires

Si vous devez être traitée en radiothérapie suite à votre chirurgie mammaire, il est généralement recommandé de débuter l’hormonothérapie 2 à 4 semaines après la fin de votre traitement de radiothérapie ou suivre toutes autres recommandations données par votre médecin. Si vous avez une prescription de Zoladex® (goserelin implant), veuillez attendre l’autorisation médicale pour débuter l’hormonothérapie associée votre injection.

La poursuite du travail peut être possible. Pendant la chimiothérapie, un travail doit idéalement permettre la flexibilité de l’horaire et ne doit pas devenir une source de stress pour vous. Les rendez-vous fréquents, la gestion de certains effets secondaires (fatigue, nausée, etc.) et les conséquences des traitements peuvent rendre la poursuite du travail plus difficile. Veuillez en discuter avec votre équipe soignante. Sachez qu’un arrêt de travail débute en général la journée où vous remettez votre billet médical ou votre formulaire d’assurance.

Une personne atteinte de cancer du sein est considérée être plus à risque d’être immunodéprimée durant la période de vos traitements de chimiothérapie et environ un mois après la fin de ceux-ci. Le traitement de radiothérapie et l’hormonothérapie ne développent pas le statut d’immunodépression. Les personnes qui reçoivent du Trastuzumab et/ou du Pertuzumab (sans chimiothérapie) ne sont pas considérées immunodéprimées.

L’épilation laser et l’électrolyse dans la région axillaire opérée sont déconseillées si vous avez subi un évidement ganglionnaire (dissection axillaire) et/ou si vous avez reçu de la radiothérapie pour un cancer du sein. L’épilation laser et l’électrolyse sont par contre permises ailleurs sur le corps.

Le contact avec vos proches peut être poursuivi. Il est par contre important que vos proches s’abstiennent de vous rencontrer s’ils présentent des symptômes infectieux tels qu’une infection des voies respiratoires (rhume, grippe, etc.), la COVID-19, la gastroentérite, ou une fièvre. Le but est d’éviter de vous contaminer et, peut-être, de devoir modifier le plan de traitement (surtout en période de chirurgie et de chimiothérapie) en cours. Il est reconnu que de maintenir une vie active et de socialiser aident à travers la période de traitements. Il s’agit d’être prudent.

Des recommandations sont également données dans le document La chimiothérapie : ce que je dois savoir et la vidéo Mon premier traitement de chimiothérapie

Pour répondre à cette question, le Centre des maladies du sein (CMS) vous réfère au document Indications : prélèvement et perfusion

Avant de partir ou de prévoir un voyage, il est important d’en parler avec votre équipe médicale si vous êtes en traitement actif.

Il faut s’assurer d’avoir suffisamment de médicament pour la durée du séjour.

Certaines assurances voyages ne couvrent pas les patients si une modification des médicaments est réalisée depuis moins de 3 à 6 mois. Il est important de prendre connaissance des règles de vos assurances voyages.

Il est préférable d’attendre 4-6 semaines pour un voyage après une chirurgie ou un traitement de chimiothérapie. Ceci est pour tenter de diminuer les risques de développer des thromboses (caillots) dans les veines.

Certains médicaments (comme le Tamoxifène, Apo-Tamox, etc.) augmentent le risque de thrombophlébites (caillots) dans les veines des jambes. Pour tenter de prévenir ces événements lors, par exemple, de voyages en avion ou en voiture de plusieurs heures, quelques actions simples sont conseillées. Par exemple :

  • Bien s’hydrater
  • Éviter l’alcool
  • Porter des bas de supports
  • S’assurer de circuler dans l’avion régulièrement ou de prendre des pauses si vous êtes en voiture.

La politique du CHU de Québec est de communiquer avec les archives pour obtenir tout renseignement médical. Plusieurs options sont disponibles. Le personnel de l’hôpital n’est pas autorisé à vous remettre une photocopie d’un examen ou d’une note.

Noter que les résultats de vos prélèvements sanguins et de vos examens sont aussi disponibles dans votre Dossier santé Québec (DSQ) du Gouvernement du Québec selon le délai établi par le MSSS.

Il faut penser que ce n’est pas parce que quelque chose est naturelle qu’il est sans risque ou inoffensif pour la santé.

Les produits de santé naturels peuvent, dans certaines situations, interagir avec la médication. Ils peuvent diminuer l’efficacité des traitements contre le cancer du sein, augmenter leur toxicité ou modifier défavorablement vos résultats sanguins.

Lorsque vous cherchez de l’information sur Internet, veillez à toujours regarder si les sources sont fiables. Santé Canada peut être une bonne source pour répondre à vos questions. La Société canadienne du cancer vous informe aussi sur les Produits de santé naturels

Il manque souvent d’études approfondies concernant les produits de santé naturels pour identifier les interactions et les contre-indications avec les nombreux médicaments disponibles sur le marché. Les données de recherche ne sont généralement pas assez concluantes. Il demeure, encore aujourd’hui, beaucoup de zones grises. En cas de doute, il vaut généralement mieux s’abstenir de prendre le produit naturel.

Il est souhaitable de valider auprès d’un professionnel de la santé avant d’inclure de produits de santé naturels à un traitement standard, surtout lors de la chimiothérapie, de l’immunothérapie, de la radiothérapie et de l’hormonothérapie.

Lors de la fin de votre suivi au Centre des maladies du Sein (CMS), un résumé de dossier est généralement transmis à votre médecin de famille pour résumer l’épisode de soins et l’informer du suivi (imagerie et examen physique) à poursuivre.

Vous devez donc vous retourner vers votre médecin de famille, les cliniques sans rendez-vous, les Super-cliniques (GMF accès-réseau), la Fondation de cancer du sein du Québec, la Fondation québécoise du cancer, la Société canadienne du cancer, le 2-1-1Rendez-vous santé Québec, et la page des ressources gouvernementales. Ces ressources sauront vous guider.

Vous pouvez demander à votre pharmacien d’acheminer un avis de renouvellement directement à votre médecin du Centre des maladies du sein. C’est la façon la plus facile et la plus rapide pour tous. Cependant, si votre rendez-vous médical est déjà cédulé avec votre chirurgien/radio-oncologue/oncologue, profitez de cette rencontre pour demander à votre médecin de renouveler votre médicament et ce, même s’il vous reste des renouvellements. Ne cesser jamais votre médication par vous-même. Aviser toujours l’équipe du CMS d’un arrêt définitif. Si l’arrêt envisagé est dû aux effets secondaires, l’équipe du CMS pourrait vous proposer des solutions ou modifier vos traitements. Communiquez avec nous au 418 525-4444 poste 87878.